Le 17 octobre dernier, plus de 800 visiteurs ont répondu présents à l’appel du Salon du livre de Palluau-sur-Indre. Une belle revanche contre l’adversité, après l’annulation du salon 2020, puis le report de cette 10ème édition !
Et une satisfaction sans mélange pour la cinquantaine d’auteurs participants, dont je faisais partie. Nous avons retrouvé avec plaisir, en plus du public nombreux, l’ambiance chaleureuse qui caractérise ce salon.
Cette année comme chaque année, faisant fi des aléas liés à la pandémie, l’association organisatrice Prosipal avait concocté un programme riche et varié. Celui-ci combinait animations, conférences, ateliers… Il mettait par ailleurs à contribution les deux invités d’honneur, la comédienne Anny Duperey et le botaniste Gilles Clément.
La première nous a émus en nous parlant du rapport entre « Art et résilience » : comment l’expression artistique peut-elle nous aider à surmonter blessures et tragédies ? Le second nous a fait réfléchir à notre rapport à la nature, et aux mots que nous posons sur notre environnement.
Catherine Sigogne, présidente de l’association Prosipal, et Anny Duperey
Le salon proposait aussi des conférences par le conservateur du patrimoine Gérard Coulon puis le biologiste Xavier Bonnet. En outre, les visiteurs pouvaient au fil de la journée s’initier à l’aquarelle, admirer une exposition de livres pliés, ou bien assister à une démonstration d’enluminure… Rien d’étonnant à ce qu’ils se soient déplacés en nombre.
Bravo à l’association Prosipal, emmenée par sa présidente Catherine Sigogne, pour cette programmation ambitieuse !
Échanges fructeux
La fréquentation soutenue a bien sûr été favorable aux auteurs participants. J’ai ainsi vendu de nombreux livres. Ce sont du reste mes deux dernières parutions en date, Idylle à l’ombre des sassafras et Les lettres de l’espoir, qui ont rencontré le plus de succès.
Ces deux ouvrages sont bien différents l’un de l’autre. L’un est une novella pétillante, l’autre un témoignage historique poignant. L’un est léger dans son format comme dans son ton ; l’autre, une somme vibrante de 600 pages. Quand l’un décrit un envol vers la liberté, l’autre dit au contraire le poids de la captivité et des entraves. Cependant, tous deux ont rencontré leur public à Palluau.
Merci aux visiteurs, lecteurs et curieux pour ces échanges. Merci surtout aux organisateurs du salon qui les ont rendu possibles ! J’espère bien sûr avoir l’occasion de retrouver le public tourangeau pour la 11ème édition. Celle-ci devrait se tenir dans six mois, en mai 2022. Plus d’infos à venir dans un prochain article…